[29 janvier 25] Vivre avec un cœur ou un rein de cochon, c’est pour bientôt?, Le Monde, Aloïse Quesne

[29 janvier 25] Vivre avec un cœur ou un rein de cochon, c’est pour bientôt?, Le Monde, Aloïse Quesne

Aloîse Quesne, membre active de la SfZ, MCF à l’université d’Evry et membre de l’IUF, a répondu aux questions de la journaliste Samia Hanachi à propos des aspects juridiques et éthiques de la xénogreffe, qui consiste à transplanter un organe animal dans le corps humain. Bravo à elle pour cette belle interaction avec la presse!
Article « Vivre avec un cœur ou un rein de cochon, c’est pour bientôt? », publié dans le Cahier du « Monde » n° 24907, 29 janvier 2025, p. 3 à 5.
Extraits de l’article :
« La xénogreffe ne fait l’objet pour l’instant d’«aucun cadre juridique spécifique» en Europe ni en France, selon Aloïse Quesne, maîtresse de conférences en droit privé à l’Université d’Évry Paris-Saclay, spécialisée en bioéthique et droit des animaux. « Chaque Etat membre doit adapter sa législation en fonction des recommandations du Conseil de l’Europe émises en 2003», précise-t-elle. En France, le dernier avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) remonte à 1999″.
« Le CCNE s’interrogeait également à l’époque sur la légitimité de «l’utilisation d’organes animaux pour améliorer la survie et le bien-être d’individus humains». Mais l’interdiction de la xénogreffe sur cette base paraît difficilement justifiable, «étant donné que presque toutes les autres formes d’utilisations des animaux sont légalement autorisées», fait remarquer Aloïse Quesne. Ce constat devrait nous pousser, selon la chercheuse, à réfléchir au traitement actuel que nous réservons aux autres espèces ».
Pour lire l’article entier et s’abonner au Monde, c’est sur le site du journal Le Monde.
Partager cet article