[Le Monde 09/01/25] Reconnaître la sentience chez les animaux, un acte qui suscite des résistances
Astrid Guillaume (MCF HDR en Sciences du langage à Sorbonne Université – Présidente fondatrice de la SfZ) et Aloïse Quesne (MCF à l’université Évry Paris Saclay en Droit privé – Membre du comité scientifique de la SfZ) ont été interviewées par
, journaliste au journal Le Monde, sur l’introduction dans la langue française du mot sentience et ses conséquences en droit.
Histoire d’une notion. Le club des êtres « sentients » s’agrandira-t-il encore en cette année 2025 ? Les frontières de la « sentience », cette capacité à ressentir des émotions et à percevoir de manière subjective son environnement et ses expériences, ne cessent en effet de reculer. Après les mammifères, les oiseaux et la plupart des animaux vertébrés, c’est au tour des céphalopodes – poulpes, seiches et autres pieuvres – et des crustacés décapodes – crabes, homards et crevettes – de se voir reconnaître la capacité de ressentir douleur et bien-être et d’adapter leur comportement en fonction de leurs expériences vécues.
Selon la sémioticienne Astrid Guillaume, maîtresse de conférences à Sorbonne Université, le terme anglais de « sentience », « qui vient du latin “sentiens”, est utilisé outre-Manche depuis le début du XIXe siècle par certains savants pour qualifier l’expérience du monde des animaux qu’ils considèrent les plus “évolués” ».
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